Walkthrough : Frontlines - Fuel Of War (00)


Walkthrough : Frontlines - Fuel Of War (00) par crazypanther

Mes mains sont imprégnées de ton parfum...

     Mes mains sont imprégnées de ton parfum, mes mains sont imprégnées de ton corps.
Il y a bien longtemps que j'attends ce moment, il y a bien longtemps que je le souhaite à chaque instant.
Voilà maintenant 1 an que l'on s'est rencontré, voilà qu'il y a bien longtemps que notre valse a commencée..

8 Mars 2011...<3

Discours du chef du bloc 9, le 24 juillet 1942 à minuit, le soir de l'arrivée à Birkenau

«...Vous avez de la chance d'être tombés dans le bloc qui a le meilleur chef de bloc de camp. Les autres, chefs de blocs sont tous des Allemands, détenus de droit commun, des triangles verts, des bandits, des bagnards. Je suis un officier polonais, un détenu politique, un triangle rouge.
J'ai le droit de vie et de mort sur vous. Cependant, je veux être un père. Sachez que vous êtes ici dans un camp d'EXTERMINATION et non dans un camp de concentration ou de détention.
Votre vie ne vaut rien, zéro. Elle vaut moins que le petit brin d'herbe qui pousse dans la mince plate-bamde autour du bloc. Je tiens beaucoup à ce peu de verdure. Que personne ne se hasarde à marcher dessus. Je le tuerai sans pitié, à coups de gourdin.
Mes "Stubendienst" (servant du bloc) sont mes seconds. Ils sont chargés de distribuer la ration, de veiller à l'ordre et à la propreté du bloc. Leurs ordres sont les miens. Exécutez-les !
Votre vie sera dure. Ne désespérez pas, maintenez la tête haute. Si l'un d'entre vous en a assez, qu'il ne court pas dans les barbelés pour se faire envoyer une balle du mirador. Il faut économiser les munitions. Qu'il me le dise, je le ferai piquer et il aura une fin sans douleur !
Maintenant, vous pouvez aller vous promener dans le camps. Ne vous approchez pas à plus de cinq mètres des barbelés, restez à l'extérieur de cette zone de sécurité dite "neutrale Zone".
Quand au Juifs, je leur conseille de ne pas trop s'éloigner du bloc. Votre vie ici vaut encore moins que celle des autres. Je ne suis pas antisémite. Pour moi, vous êtes des détenus comme les autres. Mais pas pour tout le monde. En principe, on ne doit tien vous prendre. Mais si un aryen vous voit porter quelque chose qui lui plaît, une paire de bretelles, une chemise, une ceinture, des chaussures, il vous les prendra. Laissez-vous faire sans protester ou il vous tuera. Prenez son numéro, signalez-le moi, et j'essayerai de vous les faire restituer ou de les remplacer. Toute fois, vous comprendrez que dans ma position il est difficile d'intercéder en faveur d'un Juif.
A tous, je vous recommande de bien faire votre litière, de ne pas faire tomber de brins de paille dans les couloirs. Tout délinquant sera roué. De l'ordre et de la "Diziplin" avant tout. Dans la nuit, sortez le moins possible du bloc pour aller aux latrines, vous risquez votre vie en route. A l'appel, alignez-vous vite et bien sur dix rangs, les petits en avant, les grands en arrière. Un alignement rapide et impeccable vous évitera beaucoup de coups et de sang...» etc.
A.Wiler

Ami, entends-tu...

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?

Je ne pouvais rester la bouche fermer en ce jour.
8 Mai. Jour de la victoire. Jour du soulagement européen. Jour de fête et jour de désarroi.
Je ne pouvais m’empêcher de penser à toi. Toi qui nous à quitté il y à peu. Toi qui à souffert dans ces camps, toi qui t'es montré courageux et qui s'est rendu, par peur que ta famille soit torturée.
Tu n'as jamais voulu nous en parler, toi, qui faisais peur à ma sœur quand elle te demandait ce qu'était ce numéro sur ton bras. Toi qui ma involontairement donné le goût de l'histoire, de la tuerie qu'a été cette deuxième guerre mondiale. Toi qui a reçu la légion d'honneur, la médaille militaire, la croix de guerre, la croix du combattant, la médaille de la résistance et celle de la déportation. Toi qui à fait la fierté de ton fils et de ta fille, et plus tard, celle de tes petits enfants.
Grand-père, tu nous manques, personne n'oubliera ce que tu as fait...
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.

Et hop ! Une heure en plus :p

Pas besoin de parler, vous avez compris...