Ami, entends-tu...

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?

Je ne pouvais rester la bouche fermer en ce jour.
8 Mai. Jour de la victoire. Jour du soulagement européen. Jour de fête et jour de désarroi.
Je ne pouvais m’empêcher de penser à toi. Toi qui nous à quitté il y à peu. Toi qui à souffert dans ces camps, toi qui t'es montré courageux et qui s'est rendu, par peur que ta famille soit torturée.
Tu n'as jamais voulu nous en parler, toi, qui faisais peur à ma sœur quand elle te demandait ce qu'était ce numéro sur ton bras. Toi qui ma involontairement donné le goût de l'histoire, de la tuerie qu'a été cette deuxième guerre mondiale. Toi qui a reçu la légion d'honneur, la médaille militaire, la croix de guerre, la croix du combattant, la médaille de la résistance et celle de la déportation. Toi qui à fait la fierté de ton fils et de ta fille, et plus tard, celle de tes petits enfants.
Grand-père, tu nous manques, personne n'oubliera ce que tu as fait...
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.

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